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Lundi 27 avril - Cinéma Sauvenière (Liège)
Entrée gratuite, sur réservation uniquement au 04.221.95.59
19h30
"Une chaîne pour deux"
(un film de Frédéric Ledoux)
21h
Café syndical
En présence de Frédéric Ledoux, Francis Gomez, Jean-Claude Marcourt, des travailleurs victimes de la crise, ...
Débat animé par 6com, Peuple & Culture et Les Amis du Monde Diplo.
Caricatures en direct par Jacques Sondron
Inédit
Durant la soirée, exposition de vélos de la FN Herstal (1900-1920).
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En réalisant « Une chaîne pour deux », Frédéric Ledoux n’a pas loupé sa cible. Cette production belge relate avec acuité les (més)aventures d’une trentaine d’ouvriers d’une fabrique de vélos aux prises avec la multinationale qui vient d’en faire l’acquisition.
Le patron, fondateur et bon père de famille, prend sa retraite. Il cède son entreprise à un grand groupe qui n’entend pas faire de sentiments. Une jeune femme est nommée pour restructurer la petite société qui perd d’un seul coup son caractère familial.
Refrain hélas trop connu : les actionnaires veulent des résultats et comme la PME
n’est plus suffisamment rentable à leurs yeux, une ligne de production doit être supprimée. Pour ne fâcher personne (ou plutôt, pour fâcher tout le monde), la directrice doit mettre les travailleurs en concurrence. Au terme de quatre semaines, la ligne la plus productive sera conservée.
Le signal du détricotage du tissu social est donné : les amis d’hier deviennent les ennemis d’aujourd’hui, les disputes succèdent aux mesquineries, les coups bas rivalisent avec les coups tout court. Certains craquent, d’autres disjonctent. Même les chefs d’équipe, dont l’un est interprété par Renaud Rutten, ont du mal à conserver leur lucidité.
Les comédiens sont attachants, ils jouent juste, sans verser dans le cabotinage. Le quotidien de ces travailleurs n’est pas sans rappeler des situations que l’on a vécues soi-même ou par parents ou amis interposés. Dans leur naïveté touchante, ils ont encore le mérite d’y croire même si le spectateur du fond de son fauteuil se dit qu’ils sont condamnés. Nous vous laissons le soin de découvrir qui a finalement raison en vous donnant rendez-vous dans une des salles des Grignoux (Liège).
Et vous, jusqu'où irez-vous pour sauver votre job?
